A la rencontre de OAKOAK

Mon principe « apéro/collage » pour interviewer OAKOAK est un peu bousculé du fait de l’actualité. Pour autant, il a tout de même répondu à mes questions (même si c’est tout de suite moins convivial) et je suis ravie de vous le faire (re) découvrir. Personnellement, j’adore ses détournements toujours aussi surprenants et amusants, et vous ?

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1/ Qui es-tu ? 

OAKOAK, je suis originaire de Saint-Etienne où je suis toujours basé. Je suis un homme dans la trentaine (bien avancée certes mais toujours dans cette tranche alors j’en profite encore, même si ça ne va pas durer)  🙂

2/ Depuis quand tu interviens dans la rue et pourquoi ? 

J’ai commencé en 2006 2007 environ. Au départ, ça a commencé sur le trajet de mon ancien travail. Un jour j’ai remarqué une bouche d’incendie qui était ouverte et je me suis fait la remarque qu’en rajoutant simplement 2 yeux et une bouche dessinés, ça la rendrait bien plus sympa, j’ai donc commencé avec une petite série comme ça, et puis j’ai cherché un autre élément urbain a détourner, puis un autre , et je ne me suis jamais arrêté depuis a en rechercher..j’ai commencé et je continue car ça m’amuse et j’adore essayer de trouver quelque chose dans la rue ou je pourrais y mettre ma référence. et moins j’interviens et plus cela modifie l’élément plus j’adore.

3/ Quel a été l’élément déclencheur pour faire du street art ? 

Et bien ça a été au départ ce coté de rendre plus humain et rigolo des objets complètement anodins au départ que personne ne regarde. J’ai essayé de faire avec la rue ce qu’on faisait enfant avec les nuages et essayer de leur trouver une autre forme. L’élément déclencheur a donc été soit cette bouche d’incendie soit le fait de marcher beaucoup et toujours regarder a gauche ou a droite.

4/ Quelle est ta principale source d’inspiration ? 

il y a d’un, le fait de marcher énormément pour trouver de nouvelles choses, et il y a aussi toutes mes références, qui sont aussi bien les bandes dessinées de mon enfance ou l’humour de Calvin et Hobbes, les séries comme les Simspon, Futurama, les anciens jeux vidéo et l’humour. Le street art n’est pas souvent dans ce domaine de l’humour mais pour moi c’est important.

5/ Ton plus beau souvenir dans la rue ?

J’en ai beaucoup, mais récemment j’ai pu peindre la cabane/maison d’une personne sdf, et j’ai dessiné sa maisonnette comme si c’était une caravane avec une voiture qui peut voyager. il était content du résultat et de l’idée. 

6/ Quel est ton/tes street artiste(s) préféré(s) ?

J’aime beaucoup le travail de Péjac, celui de Vinie et de Joachim entre autres, et de manière plus classique je suis fan de Hokusai.

7/ Pour mieux te connaître, deux choses que tu adores et deux que tu détestes  ?

J’adore partir faire de grandes balades dans la forêt. Par chance, ici en quelques minutes je peux me retrouver dans d’immenses forêts. J’adore aussi les animaux et le foot . Ok ça fait 3…ce que je n’aime pas, hum il y a beaucoup de choses mais j’essaie de m’en couper. Comme ça je dirais devoir écouter les gens qui ont un avis sur tout, ou qui voient tout par la négative.

8/ Un prochain rendez-vous post-Covid à nous communiquer ?

Et bien normalement un festival en Sibérie en juillet entre autres mais je suis assez septique sur sa tenue. Sinon plusieurs autres festivals mais tous sont en stand by. Mais bon il faut faire avec , ça va être difficile pour tout le monde et dans tous les domaines, mais la c’est quelque chose de plus important qui se joue…

Merci OakOak d’avoir joué le jeu en répondant à mes questions. Un plaisir de te connaître un peu mieux et ouvrez l’oeil une fois que cette période inédite sera derrière nous pour retrouver les détournements de OakOak dans les rues et dans certains festivals…

D’ici là, suivez le travail de OakOak sur Instagram

Bonne semaine #3 de confinement et #RestezChezVous !

Prochainement sur le blog, interview de Words by Wabi Sabi …