Aujourd’hui sur le blog je suis ravie de vous présenter Oji !
Ma première rencontre avec son travail s’est déroulée dans le quartier de la butte aux cailles avec son oeuvre « A bout de souffle ». Quelques mois plus tard, j’ai eu le plaisir de le redécouvrir lors du Festiwall #2 avec une oeuvre magnifique qui prenait
(hé oui, ça reste de l’art éphémère) toute sa place sous un pont au bord du quai de la Marne.
Pour cet entretien, on se retrouve à L’âge d’Or où il avait d’ailleurs peint le mur en novembre dernier.
© Oji
1/ Qui es-tu ? Je suis un peintre et surtout un homme qui va mourir comme les autres.
2/ Depuis quand tu interviens dans la rue et pourquoi ? J’ai commencé à peindre, il y a maintenant quatre ans environ. J’avais besoin d’air libre et le côté illégal m’apporte une adrénaline que j’apprécie particulièrement.
3/ Quel a été l’élément déclencheur pour faire du street art ? J’ai subi des opérations qui m’ont obligées d’être alité. Durant cette période, j’ai commencé à dessiner, ça été comme une renaissance pour moi.
4/ Quelle est ta principale source d’inspiration ? J’aime le corps humain, j’ai commencé à faire des portraits et ensuite je me suis attardé sur les mains. Les grands peintres peuvent aussi m’inspirer comme Edward Hopper par exemple.
5/ Ton plus beau souvenir dans la rue ? Mes productions sans autorisations. L’interaction avec les gens et j’avais eu une remarque amusante d’une personne lorsque je peignais un pigeon : « Pourquoi peindre un pigeon, alors qu’il y en a déjà beaucoup à Paris ? » Les Parisiens ont souvent une image négative des pigeons, pourtant ils ont de belles couleurs et m’ont d’ailleurs inspiré. Ce qui reste positif avec cette pratique, elle peut parfois permettre de changer la vision préconçue d’une chose, une opinion…
6/ Quel est ton/tes street artiste(s) préféré(s) ? Il y en a plusieurs, mais j’aime particulièrement le travail de Sainer du team Etam Cru.
7/ Pour mieux te connaître, deux choses que tu adores et deux que tu détestes ? J’aime voir sourire les gens et les pizzas de Naples qui sont incroyablement bonnes.
Je n’aime pas les personnes qui n’arrivent pas à se remettre en question. Et la xénophobie !
8/ Un prochain RDV à nous communiquer ?
Un nouveau projet qui se déroulera en juillet à Pontault-Combault. Je vais avoir l’occasion de peindre les regards des habitants en collaboration avec l’artiste Kelkin sur un parcours de jardinières.
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Belle journée et avec quelques heures en avance un excellent week-end !