Le retour de Strøk à Paris pour un solo show intitulé « Parallax »
Le peintre norvégien se distingue par ses ouvrages d’une extrême finesse mettant en scène des personnages souvent en déséquilibre et/ou en lévitation. Appliquant la peinture uniquement sur des supports bruts d’après ses propres photographies, il n’utilise ses pochoirs que trois fois avant de les détruire.

Le choix du titre a trait à notre vision des choses qui nous entourent : en optique, et notamment lorsque l’on prend une photo, la parallaxe désigne le décalage entre l’axe de prise de vue de l’objectif et l’axe du viseur. La distance observée n’est pas seulement subjective puisqu’un même objet ou sujet existant hors de la portée de notre regard peut être considéré selon des points de vue différents. Mais c’est surtout la perception proprement subjective qui intéresse l’artiste. Anders Gjennestad travaille avec le souci constant de représenter des mondes parallèles pouvant être interprétés par l’oeil et le cerveau de diverses manières.
Dans le cadre de « Parallax », les oeuvres sont déclinés sur une quinzaine de supports de bois et d’acier de tailles diverses récupérés et retravaillés à la bombe aérosol. Les silhouettes, seules ou en binômes, évoluent sur les textures, déployant tous les éléments typiques des pochoirs de l’artiste : ombres portées, tenues décontractées, palette limitée (noir, blanc, gris). Pas de costume ou d’attaché-case, les figures sont libres dans leurs mouvements, flottant dans leurs amples vêtements de sport aussi bien que dans l’air qui parait les porter comme des poids plume.
Bon week-end…
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© Mathgoth
INFOS PRATIQUES :
« Parallax » de Anders GJennesatd
Galerie Mathgoth
34, rue Hélène Brion – 75013 Paris
Du 10 mai jusqu’au 8 juin 2019
Du mercredi au samedi de 14 à 19 heures
Vernissage le vendredi 10 mai à partir de 18 heures
excellente